Adlène Hicheur

Enfance

Adlène est né à Sétif (Algérie) le 04 décembre 1976 et il est arrivé en France (au quartier de l'Isle à Vienne, au sud de Lyon) à l'âge de un an (janvier 1978). Il est l'ainé des garçons de la famille Hicheur et le troisième des six enfants que compte la famille.

Etudes

Il a fait toute sa scolarité (maternelle, primaire et secondaire) à Vienne et a commencé son parcours dans l'enseignement supérieur au sein des classes préparatoires intégrées de l'INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Lyon en 1996 et ceci après son baccalauréat scientifique qu'il a obtenu en 1994. Il a ensuite rejoint la prestigieuse Ecole Normale Supérieure de Lyon pour y suivre le magistère de physique dans lequel il a régulièrement été (année après année) major de promotion. Il effectue sa thèse de doctorat (soutenue en 2003) au sein de l'un des plus grands laboratoires de physique des particules français, le LAPP, situé à Annecy-le-Vieux. Durant sa thèse, il travaille au sein d'une collaboration internationale qui l'amènera à effectuer plusieurs longs séjours à l'université de Stanford aux Etats-Unis.

Carrière

Il travaillera ensuite 3 ans, en qualité de post-doctorant, dans un autre grand laboratoire de physique, le Rutherford Appleton Laboratory, situé en Angleterre et basé à proximité de l'université d'Oxford. Il rejoindra enfin la prestigieuse Ecole polytechnique Fédérale de Lausanne en 2006 dans laquelle il enseignera tout en passant la majeure partie de son temps à travailler sur le projet de recherche LHCb au Centre Européen de la Recherche Nucléaire (le CERN) à Genève.

Un gars simple, mais cultivé !

Adlène a voyagé un peu partout dans le monde pour son travail. Et aussi brillant que fût ce début de carrière, Adlène n'a jamais choppé la grosse tête. Il revenait souvent passer ses week-ends au quartier de l'Isle, notamment lorsqu'il était en poste en Suisse. D'un point de vue humain, il est une petite encyclopédie vivante : passionné d'histoire, d'astronomie, de littérature arabe et islamique, il maitrise parfaitement le français, l'arabe (classique et dialectal-algérien) et l'anglais. Durant sa scolarité à Lyon et à Annecy, il a passé beaucoup de temps à aider ses petits frères (de la famille et du quartier !) tout au long de leurs scolarités. Il a également donné des cours d'arabe au quartier, aux jeunes et aux moins jeunes qui en avaient formulé la demande. Un gars bien, intelligent, modeste et généreux, voilà comment sa famille et ses amis pourraient le décrire.

Oui...mais musulman, intelligent et engagé = un terroriste en puissance !

Adlène n'a jamais caché ses convictions religieuses ou politiques : il assume ses positions tranchées sur les problèmes que traversent son pays natal et d'autres pays musulmans. Il est souvent intervenu, notamment sur Internet, pour dénoncer les stratégies néo-coloniales qui entourent les conflits majeurs que connaît le monde musulman en Irak, en Palestine ou encore en Afghanistan… c'est ce qui a sans doute causé tous les ennuis que lui ont créés quelques enquêteurs de la DCRI qui surveillaient ses messages à distance, comme le laisse entendre leur chef Bernard Squarcini, que certains journalistes ont nommé « l'espion du président » . Squarcini est encore en poste aujourd'hui, comme son homologue Pèchenard, tous deux mis en examen pour leurs responsabilités présumées (ou assumées) de journalistes... le cas d'Adlène est évoqué dans le livre « l'Espion du Président», et le moins que l'on puisse dire, c'est que Squarcini y est fidèle à sa réputation...